Témoignages

Batalate (Championnes)

« Btalate » est un nouveau programme qui met en lumière les exploits féminins handisport au Maroc. Pour cela, Taja vous présente quatre championnes marocaines qui racontent leurs histoires : Fouzia El Kassioui, Hayat Elgaraa, Najwa Awane et Yousra Karim.

Fouzia El Kassioui : Ma médaille paralympique est ma réponse à ceux qui se moquaient de moi
Pour Fouzia, sa médaille d’argent en lancer de poids à Tokyo était un bouclier contre les regards et propos moqueurs dont elle a beaucoup souffert. Surtout depuis qu’on lui a diagnostiqué une paralysie cérébrale à l’âge de 10 ans.
Hayat Elgaraa: Quand j’ai gagné ma médaille à Tokyo j’ai oublié les difficultés que j’ai rencontrées
La médaille de bronze qu’elle a décrochée à Tokyo en lancer de poids a changé la vie de Hayat. Elle lui a permis de s’imposer face à ceux qui doutaient de ses capacités. Aujourd’hui, elle invite les sponsors à soutenir le handisport et ses athlètes.
Najwa Awane : Nous avons besoin de plus d’accessibilité aux structures sportives
Amputée de la jambe gauche en 2008, Najwa s’est passé de sport pendant 4 ans avant de découvrir le tennis en chaise roulante. Celle à qui des clubs ont refusé l’accès à cause de sa chaise est aujourd’hui championne d’Afrique dans sa discipline.

TAJAra2i

La série « Tajara2i » vous présente des jeunes sportives marocaines, qui nous racontent leurs histoires et comment elles ont fait face aux stéréotypes genrés.

Hiba : Aucune loi ne dit que le foot est pour les garçons
Depuis 5 ans, Hiba a su s’imposer sur le terrain dans une équipe de garçons. Sur le terrain, c’est une joueuse comme les autres. Et pour ceux qui ont encore du mal à voir des filles chausser leurs crampons, Hiba a appris à ne plus les écouter.
Asma : avec mes copines, nous avons creusé notre piste d’entrainement
C’est dans le désert qu’Asma s’entraine pour les épreuves de trail. La jeune native de Zagora n’a pas été freinée par le manque d’infrastructures dans sa ville. Elle a creusé une piste d’entrainement pour continuer à pratiquer son sport préféré.
Amira:les filles qui souffrent d’un handicap physique ne devraient pas renoncer au sport
Amira Allouche souffre d’un problème à l’épaule depuis la naissance. Moquée par les enfants, elle a appris à travers le rugby, à croire en elle et à ne pas prêter attention aux critiques des autres. Le sport est son bouclier face aux discriminations.
Amina : le manque de moyen m’a empêchée de concourir à l’international
La jeune Amina a choisi le Kung-fu malgré les nombreuses critiques qu’elle a entendues. Mieux encore, les stéréotypes auxquels elle a fait face ont renforcé sa personnalité et sa volonté d’aller de l’avant.
Ranya Squalli : La mer est ma maison
La jeune championne marocaine invite les filles à essayer le surf avant de dire que c’est un sport de garçons. Ranya rêve d’être parmi les meilleures surfeuses internationales et ce ne sont pas les critiques de certains qui vont l’en empêcher.
Mounia : « nous avons besoin du public et des sponsors à nos côtés »
Jeune basketteuse de 16 ans, Mounia fait partie d’une équipe locale de la ville d’Essaouira. Elle nous raconte son amour pour le basket et les difficultés sociales et matérielles rencontrées sur le terrain et en dehors.
Chaymae, une cavalière avec des rêves plein la tête
L’art équestre marocain « Tbourida » a intégré le patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. L’occasion pour #Taja de vous dévoiler le 2ème profil de la série #Tajara2i : Chaymae, cavalière de Sidi Bennour.
Romayssa et la passion des arts martiaux
Romayssa et la passion des arts martiaux Romaysa Rhouni, 13 ans, est une graine de championne marocaine qui s’illustre depuis des années dans plusieurs disciplines d’arts martiaux. Elle est la preuve que les filles ont leur place sur le tatami. Son rêve ; décrocher un jour un titre mondial.

Ma3aki

« Ma3aki », ce sont des témoignages de parents qui soutiennent leurs filles dans leur choix sportifs et qui invitent les autres les familles à en faire de même.

Bassidi : Je veux permettre à ma fille de pratiquer le sport de son choix
Depuis que sa fille a choisi le football, Bassidi s’est donné comme mission de la soutenir et de l’encourager. Qu’elle joue dans une équipe de garçons ou de filles, cela ne change rien. Car le foot c’est pour tout le monde comme il dit.
 
Fatima : Le sport n’a pas de genre
Quand sa fille va à l’entrainement, Fatima est tranquille. Elle sait qu’elle va pratiquer un sport qui va lui faire beaucoup de bien. Les critiques des gens elle n’en tient pas compte et préfère soutenir Asma dans sa pratique sportive.
Idriss Allouche : Dans le sport, les filles peuvent performer autant que les garçons
Même si sa fille souffre d’un problème à l’épaule depuis la naissance, Idriss a toujours soutenu Amira dans ses choix sportifs, même quand elle a opté pour le rugby. Pour lui, le sport n’a pas d’âge ni de genre.
Mona : Nous soutenons notre fille avec les moyens dont nous disposons
Pour Mona, le sport a renforcé la personnalité de sa fille, Amina, et en a fait une étudiante studieuse. C’est à partir de son expérience avec sa fille que Mona conseille aux familles d’encourager leurs filles à pratiquer un sport de leur choix.
Mehdi Squalli : Si ma fille était un garçon, elle aurait eu plus de sponsors
Mehdi est le papa de Ranya, triple championne marocaine de Surf. Il dit aux familles qui empêchent leurs filles de surfer que c’est une erreur et rappelle aux sponsors qu’il ne faut attendre qu’une fille gagne des prix pour s’intéresser à elle.
Amina : Grâce au sport ma fille est devenue une femme indépendante
Amina a toujours encouragé sa fille à faire du sport. Cette mère de famille assure aujourd’hui que le sport a aidé à renforcer la personnalité de Mounia. Elle invite les familles à encourager leurs filles car le sport les rendra plus sûres d’elles.
Tamou : grâce à « Tbourida », ma fille est devenue plus courageuse
Cette maman qui avait peur de voir sa fille sur un cheval, encourage aujourd’hui les familles à laisser leurs filles pratiquer « Tbourida », cet art équestre marocain. Elle rêve même de voir Chaymae à la tête d’une équipe féminine dans son village.
Mustapha : « Ma fille a le droit de pratiquer le sport de son choix »
En l’absence d’un sponsor, Mostapha continue de faire des sacrifices pour aider sa fille Romayssa à poursuivre son rêve de devenir une championne de Muay Thai. Il invite toutes les familles à toujours soutenir leurs filles dans leurs choix sportifs.