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La photographie sportive : éterniser la Coupe du monde 2022
Elle fait partie de celles et ceux qui travaillent dans l’ombre pour capturer les moments les plus saisissants de ce mondial — Qatar 2022. Des images qui nous ont émues, comme celle de Cristiano Ronaldo qui s’effondre en larmes après l’élimination du Portugal ou encore, le cri de joie poussé par Kylian Mbappé, lorsque Harry Kane rate son pénalty en quart de finale (France — Angleterre). Elle, c’est Ouidad Hchichou et elle est photographe sportive.

Dans l’un des stades qataris, la Libanaise d’une cinquantaine d’années s’active sur le terrain au milieu de ses camarades de travail. Son air concentré trahit une passion dévorante pour la photo. Ouidad Hchichou n’en est pas à sa première Coupe du Monde. Au cours de sa longue carrière de photographe, elle a parcouru le monde entier, pour couvrir les plus grandes compétitions sportives. Derrière son objectif, sa seule obsession est d’immortaliser l’instant parfait et les émotions spontanées. Dans un entretien exclusif avec Taja Sport, Ouidad se confie sur sa présence au Qatar, dans l’un des plus prestigieux événements sportifs de la planète. Pour elle, ce mondial n’est pas comme les autres :

« J’ai déjà couvert des manifestations sportives d’envergure, mais cette Coupe du Monde est très différente. L’intérêt que suscite cette compétition dans le monde n’a pas d’égal, par rapport à d’autres tournois comme la Coupe d’Asie, qui est un événement continental ».

Hchichou s’est lancée dans la photographie sportive en 2009. Depuis, la Libanaise documente les Coupes mondiales masculines, féminines et juniors. Le travail de Ouidad ne se limite pas au football, mais également aux arts martiaux, au golf, aux courses de F1, au tennis, à l’équitation et aux courses de bateaux.

Ses débuts

Ouidad Hchichou est née à Sidon, au sud du Liban, en 1966. Après avoir obtenu son diplôme universitaire d’archéologie, elle quitte son pays. Elle hérite sa passion de son père et de son oncle, qui sont photographes aussi. Ainsi, elle les rejoint dans leur studio au Koweït pour apprendre le métier à leurs côtés.

Ouidad travaillait sur divers projets photos : nature, fêtes et cérémonies. Après avoir découvert la photographie sportive, elle décide de se spécialiser dans le domaine.

« J’ai pris cette décision parce que le sport est plein d’action. Ce monde crée en moi des émotions fortes et me pousse à la spontanéité », explique Ouidad.

Grâce à ses efforts et à son talent, elle obtient l’accréditation de la FIFA, en tant que photographe indépendante et non affiliée à une fédération de football. A ce propos, elle dit : « J’ai travaillé très dur pour arriver là où je suis aujourd’hui. Après avoir présenté mon book à la FIFA et à la Fédération internationale de la Presse Sportive, j’ai obtenu ma première autorisation en tant que photographe professionnelle, pour couvrir la Coupe du Monde au Brésil. C’était le point de départ de ma carrière. »

Difficultés rencontrées

« Notre matériel est lourd et nous devons le porter sur de longues distances. Lorsque j’ai couvert la Coupe du monde féminine au Canada, je devais monter beaucoup d’escaliers pour arriver à la salle de presse. Ce n’était pas évident de le faire avec mon sac de plus de 20 kg sur le dos », souligne Ouidad Hchichou, avant d’ajouter : « C’est épuisant ! »

Par ailleurs, les photographes ne sont pas à l’abri des blessures et des conditions météorologiques difficiles auxquelles ils sont confrontés dans le cadre de l’accomplissement de leur mission sur le terrain. Selon Hchichou, un bon photographe sportif doit être prêt à travailler dans des conditions ardues. Une expérience que la Libanaise a déjà vécue en Russie, lors de la Coupe du Monde de 2018.

Ouidad Said Hchichou a su s’imposer parmi les meilleurs photographes de la région. Elle sillonne le monde et documente les plus grands événements sportifs en images que les médias retransmettent. Des photos qui continueront à vivre encore longtemps, dans la mémoire sportive collective.

 

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